Italia Moderna

En contre-point de l’exposition Morandi, le musée présente une sélection d’une soixantaine d’œuvres de sa collection d’art italien du XX^e siècle.

Sans avoir à convoquer la figure tutélaire de Stendhal, le plus italien des grenoblois, on ne peut toutefois évoquer Grenoble sans mentionner la proximité que la cité entretient depuis toujours avec l’Italie. Ce lien ancien et puissant s’est traduit - comme une évidence - dès la création du musée par les premières œuvres rassemblées pour constituer l’embryon de sa collection. Un axe que les conservateurs successifs du musée n'ont pas manqué d'enrichir.

Avec Italia Moderna, le musée vous propose un regard plus contemporain sur l'art italien, à travers la collection XX^e, depuis l'effervescence des avant-gardes (futurisme, second futurisme, Pittura metafisica) à la période de l'après-guerre (spatialisme, abstractions) en passant par la figuration des années 1960-1970 et l'Arte Povera. Très tôt, l'Italie fait son entrée à Grenoble, avec l'acquisition en 1923 d'un tableau de Modigliani, le premier à figurer dans les musées français. En 1933, stimulé par l'action du conservateur Andry-Farcy, le comte Emanuele Sarmiento, mécène et collectionneur installé à Paris, donne à l'institution, désireuse de s’ouvrir à l’art international, vingt-trois oeuvres d’artistes contemporains italiens. Du second futurisme (Fillia, Enrico Prampolini) aux « Italiens de Paris » (Alberto Magnelli, Filippo de Pisis, Mario Tozzi, Leonor Fini), cet ensemble significatif illustre la diversité de la création moderne italienne et vous invite à un voyage au-delà des Alpes.

Découvrir un extrait du parcours en ligne