Dans les coulisses des collections
Derrière les cimaises du musée, une équipe de professionnels travaille chaque jour à la protection, à l'enrichissement et à la valorisation des œuvres conservées.
Enrichir les collections
Le musée de Grenoble possède une collection de peinture d'une richesse exceptionnelle, avec dans toutes les périodes, des chefs-d'oeuvre de l'histoire de l'art. Elle contribue depuis son origine au renom du musée de Grenoble. Les collections, dans leur ensemble, constituent aussi un formidable instrument de connaissance et d'éveil à l'art. Elles ne cessent de s'accroître grâce aux dons, aux dépôts et, bien entendu, aux acquisitions régulières.
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Entretien avec Guy Tosatto
Depuis près de 20 ans à la tête du musée de Grenoble, Guy Tosatto mène la politique d'acquisition.
Quelques acquisitions récentes
Restaurer pour mieux conserver
Si dans de nombreux cas la restauration des œuvres s'avère indispensable, leur conservation est un souci constant. Dans ce domaine la conservation préventive joue un rôle majeur, elle consiste à connaître et à maitriser l'ensemble des facteurs environnementaux : climat, lumière, pollution et infestation qui agissent en permanence sur les collections, même si leur action n'est pas visible.
Installé dans un bâtiment neuf le musée de Grenoble dispose d'un outil adapté pour la conservation des biens. Des précautions sont néanmoins à prendre, afin d'éviter, par exemple, les infestations d'insectes. Ainsi, chaque fois qu'une œuvre ou un objet (constitué de bois et de textile) entre dans l'établissement, il est traité par anoxie. Ce traitement inoffensif consiste à priver l'objet d'oxygène afin de détruire les insectes ou les larves qui pourraient s'y trouver et d'éviter ainsi une contamination des œuvres voisines.
Lorsque le musée prête une œuvre, celle-ci est soigneusement examinée et si nécessaire restaurée. Pour les peintures, avant leur départ les toiles sont souvent munies d'une protection arrière qui fait écran aux chocs mécaniques et aux variations climatiques. Ce travail est réalisé par un restaurateur qui, à cette occasion, procède au dépoussiérage de l'œuvre. En 2012, dix-huit peintures, anciennes et modernes, ont ainsi bénéficié de la pose de protections.