La Danse

Dépôt au Musée de Grenoble en 1936
[Cartel de l’exposition Hommage à Andry-Farcy. Un conservateur d'avant-garde 1919-1949, musée de Grenoble, 26 juin - 24 novembre 2019]
En 1923, les Ballets suédois présentent à Paris un spectacle
de danse, La Création du monde, sur le thème de l’Afrique. À la
collaboration poétique de Blaise Cendrars et la composition
musicale de Darius Milhaud s’ajoute la participation de
Fernand Léger. Le peintre, encore très inspiré par la loi des
contrastes entre formes géométriques et aplats de couleurs,
réalise des décors et des costumes somptueux. Au milieu
des années 20, comme beaucoup d’artistes de son temps,
Fernand Léger adhère au « retour à l’ordre » et commence à
peindre de grandes compositions monumentales, souvent des
natures mortes.
La Danse appartient au cycle dit des « objets dans l’espace »
(1928-1932), où des personnages et des objets usuels flottent
dans un espace indéterminé, en état d’apesanteur. Le peintre
déclare : « Pour moi, la figure humaine, le corps humain n’ont
pas plus d’importance que des clés ou des vélos. C’est vrai. Ce
sont des objets valables plastiquement et à disposer suivant
mon choix. » Dans cette toile, Léger met en scène deux
danseuses aux proportions imposantes. Leur corps est traité
par masses volumiques, à l’aide de sphères et de cylindres
fortement modelés par la lumière. A la fois lourds et aériens,
figés et gracieux, les effigies féminines obéissent à des lois
mystérieuses non dépourvues de poésie.
Un autre regard
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Au fil de l'eau
Tout au long de ce parcours dans les collections, vous allez avancer au fil de l’eau.
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