Le Marchand de bestiaux

Marc CHAGALL
1922 - 1923
Huile sur toile
99,5 x 180 cm
Crédit photographique :
VILLE DE GRENOBLE / MUSÉE DE GRENOBLE-J.L. LACROIX
Acquisition :
Dation en 1988.
Musée national d'art moderne / Centre de création industrielle.
Dépôt au Musée de Grenoble en 1990.

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[Cartel de l’exposition Hommage à Andry-Farcy. Un conservateur d'avant-garde 1919-1949, musée de Grenoble, 26 juin - 24 novembre 2019]

"Les écoles internationales sous Andry-Farcy"

Si le Musée du Jeu de Paume à Paris, ouvert de 1922 à 1939, est dédié aux « écoles étrangères contemporaines », la politique volontariste de Grenoble en faveur des créateurs originaires de pays étrangers fait figure d’exception dans le reste du paysage institutionnel français. Andry-Farcy s’intéresse notamment aux réalismes pluriels qui se développent dans la capitale. Les brésiliens installés en France, figures du mouvement de l’anthropophagie, Tarsila do Amaral et Vicente Do Rego Monteiro, font leur entrée au musée en 1928. La scène slave exilée, à laquelle Andry-Farcy voulait consacrer une galerie au même titre que les artistes belges, italiens et allemands, est aussi particulièrement bien représentée, des plus célèbres Marc Chagall et Chaïm Soutine à des figures aujourd’hui méconnues, comme les russes Vassily Schoukhaeff ou le polonais Josef Tadeusz Makowski.
Cette entreprise d’ouverture, d’autant plus courageuse dans un contexte de montée en puissance des nationalismes, sera reprochée à Andry-Farcy par la presse locale conservatrice qui le fustige de ne pas se concentrer sur les artistes dauphinois, critique qui sera reprise sous le régime de Vichy et comptera certainement dans son arrestation par la Gestapo.

Un autre regard

  • La figuration jusqu’aux années 50

    L’art moderne, à l’image de son siècle, porte la marque de transformations profondes et de changements d’intentions décisifs de la part des artistes.

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