Sainte Cécile martyre

Francesco GUARINO (attribué à)
vers 1630 - 1640
50,7 x 71 cm
Crédit photographique :
Ville de Grenoble / Musée de Grenoble-J.L. Lacroix
Acquisition :
Achat à la Galerie Maurizio Canesso avec la participation du FRAM en 2002
Localisation :
SA03 - Salle 03

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[Cartel de l’exposition De Picasso à Warhol - Une décennie d’acquisitions, musée de Grenoble, 7 mai- 31 août 2015]

Francesco Guarino passe sa vie entre Solofra, sa ville natale en Campanie et l’Italie du sud, notamment les Pouilles. Ses premières toiles importantes pour la collégiale de Solofra sont peintes dans les années 1630-1635. Comme presque tous les artistes napolitains, Guarino succombe à l’influence du caravagisme, s’inspire de Van Dyck et des Néo-Vénitiens, mais puise aussi au classicisme élaboré par Massimo Stanzione. Issue d’une famille patricienne de Rome, sainte Cécile est condamnée au martyre après avoir refusé de sacrifier aux dieux. Placée dans un Caldarium surchauffé, elle est miraculeusement rafraîchie par une rosée céleste. Sa tête résiste ensuite aux trois coups de glaive qui lui sont assenés. Patronne des musiciens, sainte Cécile est peu figurée en martyre.

Sainte Cécile martyre de Francesco Guarino vient enrichir le fonds napolitain représenté, pour le XVIIe siècle, par le Christ mort de Bernardo Cavallino et par les paysages de ruines de Leonardo Coccorante pour le XVIIIe siècle. Rares sont les œuvres de Guarino dans les collections publiques françaises, en dehors des dessins conservés au musée du Louvre et de Sainte Christine de Bolsena, conservée au Musée de Picardie à Amiens. Cette acquisition nous offre un brillant exemple du caravagisme à Naples.

Un autre regard

  • Italie - XVIIe siècle

    Caravagisme, baroque et classicisme sont regroupés dans ces salles, à travers une collection italienne composée de grands retables et d’œuvres aux formats plus modestes.

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