Portrait de Paul Guillaume

[Cartels de l’exposition Hommage à Andry-Farcy. Un conservateur d'avant-garde 1919-1949, musée de Grenoble, 26 juin - 24 novembre 2019]
Paul Guillaume (1891-1934), dont la majorité de la collection
est aujourd’hui conservée au musée de l’Orangerie à Paris, est
l’un des grands marchands d’art moderne de la première moitié
du XXe siècle. Il donne en 1923 puis en 1929 deux masques
africains au musée de Grenoble, qui sont
les premiers objets non-occidentaux confrontés à des oeuvres
d’art moderne dans un musée. Le marchand donne aussi deux
peintures d’artistes représentés par sa galerie : Les Époux de
De Chirico en 1927, puis Jeune métis à la chemise blanche de
Derain en 1932.
Aussi, au décès précoce de Paul Guillaume, le docteur Barnes,
alors le plus important collectionneur d’art moderne aux États-
Unis, offre au musée de Grenoble, qu’il visite en 1923, un
portrait de celui qui fut son conseiller, manière de lui rendre un
dernier hommage.
"Les artistes italiens sous Andry-Farcy"
Suite à la création d’une salle dédiée aux artistes belges en 1928, Andry-Farcy poursuit son ouverture à la création européenne avec notamment la constitution d’ensembles allemands et italiens.
En 1933, le comte Emanuele Sarmiento, italien installé à Paris, donne au musée 23 œuvres d’artistes contemporains italiens sur les conseils du critique d’art Maximilien Gauthier. Du second futurisme (Fillia, Enrico Prampolini) aux « Italiens de Paris » (Alberto Magnelli, Filippo de Pisis, Mario Tozzi, Leonor Fini), l’ensemble montre la diversité de la création italienne de l’époque, réunie dans une salle aménagée pour l’occasion dans la collection permanente du musée de la place de Verdun.
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