Autoportrait

[Cartel de l’accrochage Hommage à Jules Flandrin, 2017]
Jules Flandrin s’est adonné régulièrement au cours de sa vie au genre de l’autoportrait. Si celui de 1909 le montrait en activité dans son atelier, celui-ci semble plus introspectif. Le regard vif et scrutateur, l’artiste vêtu d’une chemise blanche pose devant l’une de ses toiles, où l’on entrevoit une nymphe portant une lyre ou une harpe. La chemise blanche, le bras relevé, le regard noir et le cadrage à mi-corps pourraient évoquer quelque portrait renaissant à la manière de Titien. On sait que Flandrin vivait une grande partie de l’année à Paris mais avait coutume de séjourner au printemps en Italie où les maîtres anciens l’inspirèrent toute sa vie. On pourrait en outre voir dans ce portrait du milieu des années 1920 un esprit analogue à celui des peintres de la Nouvelle Objectivité.
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