Juliette dans un fauteuil
[Cartel de l’accrochage Hommage à Jules Flandrin, 2017]
Jules Flandrin n’a cessé au début du siècle de représenter ses proches dans des peintures d’une grande tendresse. De retour dans sa famille en Isère durant la période estivale, il portraiture régulièrement ses neveux et nièces. Après Rorot, c’est au tour de Juliette Lizambert dite « Julion »(1903–1997), la cadette des enfants de sa sœur Adèle-Henriette. Coiffée d’un chapeau dont les rubans bleus lui ornent délicatement le visage et vêtue d’une robe bleu pâle, la petite fille se tient sagement assise dans un fauteuil. Elle regarde fixement le peintre, tenant serrée contre elle une petite poupée, elle-même coiffée d’un chapeau bleu. L’enfant est doucement baignée par les rayons de lumière qui semblent provenir d’une fenêtre sur la gauche de la toile. Les ombres géométriques sur le mur, la touche enlevée et empâtée comme le cadrage serré et photographique donnent à cet affectueux portrait enfantin, qui sera exposé au salon de Grenoble en 1931, une allure extrêmement moderne.
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